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Financement du terrorisme : la France appelle à donner plus de visibilité au GAFI

La France a proposé vendredi d'accorder une structure juridique au Groupe d'action financière (GAFI), afin de lui donner plus de visibilité dans la lutte contre la criminalité financière.

"La criminalité financière touche tous les pays et est l'affaire de tous. C'est une réponse globale qui doit y être apportée et le GAFI est le mieux placé pour le faire", a affirmé le ministre français de l'Economie et des Finances, Michel Sapin, lors d'une intervention à l'occasion de l'assemblée générale de cet organisme dépendant de l'OCDE.

Le GAFI, qui regroupe 35 pays et est chargé de lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, "doit aujourd'hui s'adapter pour être en mesure de répondre aux attentes croissantes de la communauté internationale", a ajouté le ministre.


Convaincu que "la charge de travail (du GAFI) et les attentes de la communauté internationale" allaient augmenter à l'avenir, il a proposé d'attribuer au GAFI une "personnalité juridique en droit national par son pays hôte, la France".


"Cette option permettrait au GAFI de se doter d'une existence juridique stable et à la hauteur du rôle qu'il doit jouer aujourd'hui sur la scène internationale", a-t-il ajouté, précisant qu'il ne souhaitait pas "distendre les liens" entre cet organisme et l'OCDE.


"L'OCDE est essentielle au GAFI pour son fonctionnement et doit le rester", a-t-il relevé soulignant que les deux institutions avaient "vocation à maintenir un dialogue très étroit, de manière à bénéficier de leurs travaux respectifs, qui ont des liens à de nombreux titres".


Le président du GAFI, Manuel Vega Serrano, a reconnu que la question du statut juridique de son organisme se posait.

"Nous sommes basiquement une task force", a-t-il expliqué à l'AFP. "Cette approche s'est révélée très utile jusqu'à présent, mais il est peut-être temps d'être plus institutionalisé et d'avoir un statut légal", a-t-il affirmé.


Après les attentats du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis, les dirigeants du G20 ont demandé au GAFI de lui remettre en février 2016 un rapport sur les progrès faits par les Etats pour corriger les faiblesses en matière d'assèchement des flux de financement liés au terrorisme.



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